J'ai lu un article récemment intitulé : Je n'aime pas être photographié

Wow me dis-je c'est tout à fait moi, je me suis donc empressée de le lire, en regrettant toutefois que le sujet ne soit pas plus développé

Depuis que j'ai atteint l'âge adulte je n'ai jamais supporté de me voir sur les photos, au fil du temps et des années, j'apparaît rarement sur les photos de famille.

Je ne me reconnais pas du tout, ce n'est pas moi, pas celle que je vois tous les matins dans le miroir de ma salle de bains.

Du coup je préfère prendre des photos, plutôt que être prise en photo............

Les photos ne sont pas le reflet de qui je suis, pas le reflet de mon "âme", de mes pensées.

Tous ces sourires de pause ne me conviennent pas, je préfère et de loin, la photo prise sans artifices, dans le mouvement ou les pensées, mais pas avec ce sourire que l'on prend comme pour une pub pour le dentifrice qui vous rend les dents plus blanches.

Il semble, d'après les psy et autres, qu'en fait je doive m'accepter telle que je suis, être plus indulgente envers moi même, et surtout de prendre le temps de trouver enfin le moment où mon image me conviendra.

Bon, ma foi je vais attendre que mon visage reflète la sérénité et que mes cheveux deviennent blancs.

 Croyez moi ce n'est pas demain la veille car à l'âge que j'ai je suis toujours à la recherche de mes cheveux blancs et pas encore atteint la sagesse et la sérénité

Pour les cheveux je ne peux rien y faire, mais pour le reste j'y travaille tous les jours.................

Au hasard de mes lectures j'ai découvert ces belles paroles de Thérèse de Lisieux, amoureuse des mots je ne pouvais pas les laisser sans les partager

Belle journée

Merci à ma douce Cléophée pour cette signature

Le fond est de ma création ainsi que les décorations

La bulle a été trouvée sur le net

Valse lente du voilier

Glissant sur l'onde émeraude

La brise légère gonfle ses voilures,

Il vogue silencieux . 

L'ombre sur la crête des vagues

Éparpille la lune.

Ciel d'écume où des nuages défilent

Écho d'une corne de brume

Et le chant triste du vent. 

Les vagues couleur ardoise

S'échouent contre son ventre

Il s'élève alors vers l'horizon

Tel un oiseau prêt pour son premier envol, 

Retombe aussitôt  

Frôlant les profondeurs marines

Et plonge son regard vers les abysses.

La proue revêt  son voile de larmes

Elles coulent lentement le long de son visage.

Il continue sa route,

Laissant  son sillage

Trace de son passage.

Oscillant voluptueusement

Comme s'il prêtait l'oreille

Au bruit de la mer. (

Kty mars 2010)

À ceux que j'aime et ceux qui m'aiment

 

Quand je ne serai plus là, relâchez-moi.

Laissez moi partir, j'ai tellement de choses à faire et à voir.

Ne pleurez pas en pensant à moi, soyez reconnaissants pour les belles années, je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m'avez apporté.

Je vous remercie de l'Amour que chacun m'a démontré, maintenant il est temps de voyager seul.

Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine.

La Foi vous apportera réconfort et consolation.

Nous serons séparés pour quelques temps.

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, je ne suis pas loin et la Vie continue...

Si vous en avez de besoin, appelez-moi et je viendrai.

Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.

Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement la douceur de l'amour que j'apporterai.

Et quand il sera temps pour vous de partir, je serai là pour vous accueillir.

Absent de mon corps, présent avec Dieu.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas.

Je suis les mille vents qui souffle.

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé.

Je suis la douce pluie d'automne.

Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin.

Je suis celui qui brille dans la nuit.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer je ne suis pas là, je ne suis pas mort

Matcaci

*Texte écrit par Charlotte Néwashish-Flamand lors du décès de son oncle survenu subitement.
Matcaci veut dire Au Revoir